mercredi 1 avril 2009

Kangaroo Island

La veille du depart, nous essayons un resto chinois qui fait reference dans tous les guides : au menu pour nous, canard saute au the et a l'anis, et crocodile aux petits legumes.
J'apprehendais un peu le tour organise a Kangaroo Island (papa et maman ont reserve tours, vols, hotels et camping cars depuis la France) mais en voyant l'allure de notre guide a l'arrivee du ferry (et la petite taille du bus) et en ecoutant son premier speech, je suis tout de suite soulage : c'est un anglais plus tout jeune - Simon - avec un look de surfeur qui ne fait qu'un tour par mois, fait participer tout le monde a la preparation de la bouffe, prevoit les horaires pour eviter de croiser les "big blue bus" et qui a prevu du sand-boarding sur les dunes de Little Sahara... Il n'en est pas moins un specialiste de la biodiversite, la geologie, l'economie et l'histoire locales. Le groupe est assez heterogene, 2 jeunes argentines, une famille de fermiers anglais (pas les plus deconnants je dois dire), une francaise d'une trentaine d'annee avec qui on sympatisera, un couple d'anglais bien sympa, et un vieil australien octogenaire, a l'accent incomprehensible. Kangaroo Island etait, il y a quelques annees, un haut lieu pour la production de laine. Mais nombre de fermes de l'ile ont ferme pendant la crise de cette industrie, le nombre de moutons a ete divise par 3 et de nombreux proprietaires ont du vendre leurs terres a societes de plantations d'arbre. Et ca rapporte plus, car en plus de produire du bois, ces plantations permettent a certaines grandes entreprises de pouvoir justifier une politique environnementale "propre". Je ne sais pas si des lois sont deja en cours sur le sujet, mais cela permet aux entreprises polluantes de compenser le bilan carbone en achetant des hectares de plantations d'arbres. Ce qui n'a pas l'air d'etre du gout des locaux...
Nous marchons sur la plage des "australian fur seals", une espece d'otarie specifique a la region, nous visitons une ferme d'eucalyptus (produisant notamment de l'huile d'emeu, rien a voir, mais tres bon pour la peau), nous faisons du sand-boarding (une simple planche en bois comme celle d'un skate-borad mais sans roue) sur les magnifiques dunes de little sahara - une "Simon Special", nous mitraillons de photos koalas et kangourous du parc naturel, et nous finissons par un barbecue commun dans une sympatique ferme. Un mini safari de nuit autour de la ferme nous fera comprendre pourquoi l'ile porte ce nom : des dizaines de kangourous de belle taille broutent autour de sillos a grain. Il y a egalement des wallibis, plus petits, des opossums...
L'ile fait 160km de long, les routes principales sont goudronnees mais Simon prefere les pistes. Le lendemain, seance photo au remarkable rock (voir mes photos facebook), puis marche sur la cote tres sauvage autour de Cap du Couedic (les francais sont arrives quelques jours apres les anglais sur cette ile, mais certains endroits portent des noms de chez nous), avec de nouveau un troupeau de phoques etales sur les rochers, et enfin une baignade bien meritee sur une magnifique plage dont j'ai perdu le nom...
Nous rentrons tard sur Adelaide, une courte et mauvaise nuit au Mercure, et vol vers Alice Springs : le centre rouge, le VRAI outback, la ou l'on trouve le VRAI boomerang...

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