mardi 17 mars 2009

Gunung Agung et USAT Liberty

C'est le nom de ce volcan culminant a 3142m, a l'est de Bali, endormi depuis... 1963, date de la derniere mais non moins terrible eruption qui a ravage nombre de villages alentours (et repousse l'epave du Liberty, echoue sur la plage, par 30m de fond... voir la suite...). Donc re-location de moto le lendemain, cette fois a deux et tot le matin pour esperer avoir une vue degagee. Le scooter 100cc a bien du mal a gravir la pente, mais nous arrivons tout de meme au temple Pura Pascar Agung (se situant entre 1500 et 2000m) par temps clair. Vue panoramique a 50km a la ronde. Il n'y a personne, a part 2 employes a l'entretien du temple, qui me font mettre un sarung pour rentrer dans l'enceinte. On redescend ensuite pendant 10km moteur coupe...
Nous devons revenir a KlungKung, mais il ne passe pratiquement aucun transport a Sidemen, surtout en debut d'apres midi, aux heures les plus chaudes, quand seuls les touristes ont l'idee absurde de s'agiter. Un vieux camion a l'agonie, charge de troncs en bambou, finit par s'arreter. Il y a deja d'autres passagers dans la benne, mais nous avons droit a un traitement de faveur : des places dans la cabine bringuebalante et trouee de partout. C'est certainement le vehicule LE PLUS LENT de tout Bali, mais bon, l'experience vaut bien les 15000 rupiah (a 2) que nous avons negocie avec le chauffeur.
A Klung Kung, seance de remplissage de cartes memoires dans une boutique de photos, car Elizabeth a un vol le lendemain pour Jakarta et doit donc repartir sur Kuta. Pendant que l'on s'echange les photos, un couple d'americains se pointe egalement, Eli tape la discute, et hop, je me vois offrir le transport gratuit jusqu'a Padangbai, Mary et Barry (ca ne s'invente pas) se proposant de partager leur taxi. De la, je rejoins Tulamben, petit bled de la cote avec plus de clubs de plongee que de restaurants (et toujours pas de distributeur).
Je plonge donc le lendemain sur l'USAT Liberty, vieille epave impressionnante de plus de 100m de long. Cargo de la 2nde guerre mondiale torpille en 1945, ils ont essaye de la remorquer, mais trop disloque, il a fini par s'echouer sur la plage, pour finalement se retrouver au fond apres l'eruption volcanique. Beaucoup de petites choses au fond, un enorme barracuda solitaire et taciturne, mais une 1ere plongee ecourtee par la consommation d'air de mon buddy Tommy, un jeune polonais. Nous remontons au bout de 38 minutes, lui respirant finalement avec le regulateur de secours du dive master, moi avec 100 bars : la moitie du tank! La 2eme (66 min) se fera avec un 2eme dive master, a ma demande.
Tulamben est egalement au pied du volcan, a l'oppose par rapport a Sidemen. Le lendemain, debout 6h30 pour entamer une randonnee et monter le plus haut possible. La marche est superbe : culture en terrasse, bananiers, bambous, palmiers, et dans mon dos la vue sur la cote. Je n'ai que ma boussole mais on finit TOUJOURS par trouver un chemin. Il suffit d'insister un peu , et tant que ca monte, c'est que la direction est bonne. 5h plus tard, mes jambes sont au bout, j'ai bu 2,5 de mes 3 litres d'eau, et les nuages sont la : j'entame donc la redescente. Je suis des sentiers a peine marques, et traverse des villages vraiment recules. Les jeunes enfants vivant ici deguerpissent en me voyant, en emportant les tout petits sous leur bras, pour aller se cacher derriere un mur. Alors que ceux vivants plus bas, pres de la cote, me saluaient! Les vieilles femmes torse nu m'indiquent le chemin contournant leur etable, les paysans tout sourire veulent me parler plus longtemps que ne me le permet mon indonesien basique... De l'authentique.
Si j'avais eu plus de temps, je me serais tente le treck sur le volcan Batur, plus a l'ouest, qui a l'avantage d'etre moins eleve et l'interet d'etre toujours en activite. Next time...

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