mercredi 21 janvier 2009

Kathmandou - suite et fin

Decidement, ce voyage au Nepal m'aura reconcilié avec les anglais - qui l'eut cru? En effet, on va se boire une derniere biere dans Thamel avec Alby, dans le même bar ou j'avais discute avec la tibetaine. Un autre live band joue des classiques du rock des 80s. Et dans le groupe a cote de nous, il y a une anglaise qui est sur le chemin du tibet, on taille donc le bout de gras avec elle jusqu'a la fermeture. Bon, elle est vraiment tres anglaise si j'ose direon, mais comme elle paie une autre tournee, je lui pardonne cette tare genetique.

Pour ce tout dernier jour au Nepal (20 janvier), nous avions prevu de louer 2 velos pour aller jusqu'a Bakthapur, a une 10aine de km de KTM. Mais le prix de 2 velos pour la journee correspond a celui d'une moto, alors pourquoi se priver? Je renfile casque et gants pour conduire la semi-epave qui nous sert de monture. Frein avant inexistant, passage de toutes les vitesses vers le bas : il y a un petit temps d'adaptation. Mais 1 mois de conduite indienne m'a aguerri... Donc a grands coups de klaxon, de depassements off road hasardeux, et de trajectoires parisiennes, on y est en quelques minutes.
Bakthapur a son "Durbar Square", en plus grand et plus authentique que celui de Patan ou KTM. La ville en elle-meme semble etre restee quelques 200 ans en arriere. Comme d'habitude, des enfants viennent nous demander des roupies et des bonbons, on prend des photos, etc. Un petit garcon d'une dizaine d'année a l'air moins quemandeur que les autres, mais nous pose de nombreuses questions, et fait le guide en nous precisant qu'il ne veut pas d'argent. Son regard petille d'intelligence donc on le laisse faire. Il reste avec nous pour le circuit standard, puis nous amene vers le quartier des potiers, nous montre le porche du Paon, sans pour autant etre insistant. Bref, on devient pote. Quand vient le moment de partir, je lui propose de lui donner tout de même quelques roupies pour partager avec sa famille. Il reflechit un moment, et me dit qu'il y a peut etre un autre moyen de l'aider, car il pense l'argent donné directement par les touristes n'est pas une bonne chose. Il m'emmene donc dans un magasin de livre et sort un dictionnaire Nepali-anglais flambant neuf. Le reste de sa famille ne parle pas anglais, et lui aimerait s'ameliorer... Du coup, après qqs tergiversations et negociations, je lui achete le dico pour 4,50 euros... Il a l'air plus que rejoui, me dit que ca a ete une excellente journee, il est tout excite de rentrer chez lui.
On renfourche la moto pour se rendre a Bodnath, le plus grand stupa du Nepal, autour duquel tournent des centaines de tibetains et de touristes. Puis retour a l'hotel, je fais mes affaires fissa, je dis au revoir a Alby sur fond de reconciliation franco-anglaise (mais je le reverrais peut etre en Thailande, il bossera dans un club de plongee a Koh Tao en fevrier) et direction l'aeroport.
A l'instar de la ville, l'aeroport de Kathmandou est tout pourri, on peut y fumer partout, et la securite est aleatoire : je passe une premiere fois mon sac de cabine avec briquet, couteau suisse, allumettes, bouteille d'eau d'1 litre, puis je retourne au comptoir car je dois enregistrer mon casque, et je repasse donc une 2eme fois sans aucun contrôle. Les 3 vols avant nous ont plus de 2h de retard, mais le notre est en avance...

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