lundi 29 juin 2009

Jour 204 : La Serena, Chili

Santiago (25 / 26 juin)

Santiago se trouve dans une vallee coincee entre plusieurs montagnes, il y regne donc un "permanent" smog que le soleil a du mal a perce. Et le climat change d'un seul coup, il fait quelquechose comme 7deg C quand j'arrive! Je n'avais pas eu aussi froid depuis... le Nepal! Je dors dans un hotel sympa, tres central (metro Bellas Artes) mais bruyant. Je commence par acheter un telephone tri-bande (et oui, mon vieux Nokia recupere en Thailande ne marche pas) et un petit dictionnaire Francais - Espagnol, car je suis tres frustre de ne pas pouvoir parler la langue, comme la majorite des touristes ici!

Rien d'extraordinaire dans Santiago Centro, le centre administratif avec son immanquable Plaza Del Armas (chaque ville en a une), ses batiments coloniaux et ces centres commerciaux. Le quartier boheme de Bella Vista est deja plus interessant, avec ses maisons colorees et ses murs joliment graffites. Je me rends devant une des maisons de Pablo Neruda, mais sans la visiter.
La 2ieme nuit dans l'hotel est plutot courte : 2 des colocataires rentrent completement bourres a 3h du matin, puis s'en suit le concert de ronflements alors que j'ai mis mon reveil pour 5h30. Autant dire qu'une fois dans le bus, je ne vois pas grand chose de la route jusqu'a Valparaiso.

Valparaiso (27 juin)
Ville cotiere, Valparaiso est maintenant collee a Viña Del Mar, plus moderne et plus branchee mais avec clairement moins de charme. A "Valpo", je reste dans une vieille demeure qui fuit de partout, dans le quartier de Cerro Conception, c'est a dire sur une des collines qui surplombent le port. Le vrai Valparaiso. Ce quartier a vu eclore recemment des petits restaurants sympas, des bars branches et des hotels ou "residentiales" de charme. Je marche toute la journee dans la ville et visite une autre demeure de Pablo Neruda, la Sebastiana, transformee en une sorte de musee : s'y trouve une collection pour le moins eclectique de meubles et objets ayant appartenus au poete. Le soir, je m'offre le menu gourmet d'un resto francais, mais une fois arrive au dessert, on me dit qu'il n'y a pas de profiterolles aujourd'hui! J'enrage et dois me rabattre sur la tatin...

La Serena (28-29-30 juin)
Les 8 heures de bus entre Valparaiso et La Serena se font dans la grisaille et le froid. J'arrive le soir et me pose a l'Hostel del Punto, tenu par des allemands. Je souhaite visiter le parc national des pingouins de Humbolt mais ce tour sera annule 2jours d'affilee pour cause de mer trop agitee, donc je n'insite pas. A la place, je fais le classique tour dans la Valle de Elqui, connue pour son pisco, alcool genre Cognac mais dans sa version tres verte et tres fruitee. Le tour inclus un arret au barrage irriguant toute la valle fertile, et une degustation de differents types de pisco, dont un est a 70degres. A 11h du matin, c'est un peu rude, mais bon, on n'est pas venu la pour beurrer les tartines, donc... Je dine avec 2 americains, une vieille prof d'anglais un peu foldingue et un jeune intellectuel en chaussures vernies. On rencontre de tout en voyage.
Le jour suivant, je fais une ballade en velo dans la ville mais tout cela est quand meme tres occidentalise, ca manque d'exotisme. De plus, en restant sur la cote, on n'a qu'un petit apercu minimaliste de ce que peut etre de la grande Cordilliere des Andes. Bref, je decide de monter directement a San Pedro de Atacama, tout au nord, et au coeur de l'Altiplano, pour essayer de trouver ces paysages grandioses que je m'etais imagines. D'autant plus que le temps encore un peu couvert sur La Serena empeche d'observer correctement les etoiles depuis l'un des nombreux observatoires de la region, celle-ci etant reputee pour avoir le ciel le plus pur du monde.

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