dimanche 10 mai 2009

Cape Trib, Cairns, Brisbane

Je recupere mon amie Marie, qui arrive de Nagoya, a Cairns, et direction Cape Tribulation, dans des conditions completement differentes : grand soleil et temps sec au rendez-vous, ce qui incite a plusieurs longues pauses le long de la cote, sur les plages suavages du Queensland. Snorkeling bis le lendemain, les tortues sont de nouveau la, elles se laissent approcher et toucher : lovely (pis, pour une fois qu'il y a un animal pas dangereux en Australie, on va en profiter). Ballade dans la rainforest, puis marche de nuit avec guide, au cours de laquelle nous verrons moins de bestioles interessantes qu'il n'y en a dans les douches du camping. A eviter. Retour a cairns le 28 avril donc, c'est a dire un jour APRES ce que dit mon contrat de location, qui etait clairement jusqu'au 27, mais j'ai zappe. Mes competences organisationnelles n'ont pas l'air de s'ameliorer avec le temps...
Vol Cairns-Brisbane, et arrivee a Brisbane en fin d'apres midi. On se pose dans une immense auberge de jeunesse ou l'on nous donne une cellule aussi bruyante que minuscule, pour 70$. Cela dit, elle est idealement placee dans le centre, donc on repart direct en ballade dans la ville. Le business center, le parc botanique farci d'opossums peu farouches, puis le West End, quartier un peu plus "alternatif" et colore. Re-marche urbaine le matin, qui confirme notre impression de la veille : cette ville est geniale, nous tombons sous le charme tous les 2. Architecture urbaine reussie, integration intelligente de parcs, d'espaces pietons et pistes cyclables (un pont est specialement prevu), y compris acces handicapes, nombreux equipements gratuits a disposition (barbecues, "city beach" avec du vrai sable, falaises pour l'escalade, etc). Une marina superbe, la Brisbane River, meme les bretelles autoroutieres d'acces au centre sont bien integrees. Et une grande diversite dans la population, ca change de la caricature australienne. Ils ont l'air de citadins contents de l'etre, ils ont du gout et sont aimables.
Nous chopons un taxi pour rejoindre l'agence Apollo de location de camping car : le jeune chauffeur indien nous repetera 4 fois que nous sommes ses tout tout 1ers clients> On est tout tente de le croire vu sa conduite mal assuree... Nous profitons d'un deal special avec Apollo : une "relocation" entre Brisbane et Sydney, ce qui fait que les 3 premiers jours de loc sont a 1$ par jour... Il y a 940 km en direct, nous avons 5 jours pour les faire, nous ferons au total 1500km.
1ere halte apres la sortie - tres laborieuse - de Sydney : le sanctuaire des koalas. Marie ne resiste pas a la tentation du "koala cuddling" (calin) avec la boule de poil.
2ieme halte : Surfer Paradise, sur la cote. J'aurais bien continuer jusqu'a Byron bay car la nuit tombe mais cette ville est a priori a voir. Ca ressemble a l'image que je me fais de Miami : de grands buildings blancs le long d'une plage de sable aux deferlantes impressionnantes. On marche 200m sur la plage, je suis au telephone avec les parents, blabla, retour au camion, Marie me demande les clefs, et je lui donne... celles qui restent. Oops, probleme. La clef principale (contact et ouverture des portes) et le porte-clefs ont disparu de l'anneau tout tordu et a moitie ouvert. Arg! Ils ont du tomber pendant que je telephonais d'une main et jouais avec l'anneau de l'autre. Puta madre, on est dans le caca car il fait sombre maintenant, on n'y voit goutte... J'appelle la Hot Line d'Apollo, oui il y a certainement un double a l'agence de Brisbane, mais pas moyen de l'avoir ce soir. Et le lendemain, il faut que j'aille les chercher moi meme a Brisbane. La seule chose qu'ils peuvent faire, ces incapables, c'est d'envoyer un serrurier pour ouvrir le camion pour qu'on puisse y dormir. La mega poisse, et un blame pour le service Apollo, incapable d'envoyer un simple coursier en urgence. Je me refais la plage de long en large au clair de lune, peine perdue. De retour au camion, l'original serrurier s'affaire sur la serrure en compagnie d'un jeune couple de francais attire par l'odeur des ennuis. Ca galere, et finalement on trouve un fenetre non bloquee, la fille se faufile dedans pendant que Marie est repartie avec la lampe du serrurier. Je me maudis, puis MArie repart avec ma lampe torche pour une n-ieme tentative pendant que je me torture l'esprit sur les possibles options qui ne fouteraient pas en l'air notre planning serre et le court sejour de Marie. Et la, o miracle, o good karma de Nico, j'entends un cri : elle les a retrouve, de nuit, dans le sable, sur une grande plage... On file au camping de Byron Bay (qui avait ete reserve a l'avance en plus), bien soulages, et on s'enfile un bon barbeuc pour se remettre de ses emotions...

2 commentaires:

Miche a dit…

Perdage de clé : la routine...

Sou sou a dit…

Punaise,

faut que tu nous la présente cette Marie ! Elle pourrait être super utile à des boulets comme nous ... oui Math on parle de toi.